Page:Comptes rendus hebdomadaires des séances de l’Académie des sciences, tome 001, 1835.djvu/554

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

bliés, seront parvenus à la connaissance de l’Académie ; sont seuls exceptés les ouvrages de ses membres résidants.

Les mémoires manuscrits ou imprimés, adressés par les auteurs, doivent être envoyés au secrétariat de l’Institut, francs de port, et remis avant le 1er juillet 1836 ; ils peuvent porter le nom de l’auteur : ce nom peut aussi être écrit dans un billet cacheté joint au mémoire.

Le prix consistera en une médaille d’or équivalente à la somme de cinq cent trente francs. Il sera décerné dans la séance publique de 1836.

Les concurrents pour tous les prix sont prévenus que l’Académie ne rendra aucun des ouvrages qui auront été envoyés au concours, mais les auteurs auront la liberté d’en faire prendre des copies.


Nous croyons devoir donner ici l’analyse des mémoires de MM. Poiseuille et Martin Saint-Ange (voyez ci-dessus page 521), mémoires sur lesquels il n’a pas été fait de rapport écrit. Nous donnerons de même, dans un numéro suivant, l’analyse du travail de M. Valentin et de celui de M. Léon Dufour.

Physiologie animale.Recherches sur les causes du mouvement du sang dans les vaisseaux capillaires ; par M. le docteur Poiseuille.

Voici l’analyse de ce mémoire dans les termes mêmes de l’auteur :

« Lorsque dans les vaisseaux capillaires des batraciens ou des mammifères on examine le cours des globules sanguins, on les voit, et cela dans le même vaisseau, doués de vitesses très différentes ; les uns offrent simultanément deux mouvements, l’un de rotation, l’autre de translation ; d’autres sont momentanément en repos. Deux globules présentant d’abord la même vitesse ne conservent qu’accidentellement la distance qui les sépare ; et si la vitesse du sang permet de suivre le même globule, on le voit dans le même vaisseau capillaire offrir quelquefois ces différentes phases de mouvement. La vitesse des globules dans les capillaires est moindre que dans les artères et les veines ; elle est rarement plus grande : cette remarque s’étend aussi à un vaisseau capillaire qui naît immédiatement d’une artère ou qui se rend directement dans un tronc veineux.