Page:Comptes rendus hebdomadaires des séances de l’Académie des sciences, tome 002, 1836.djvu/176

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encéphaloïde calloïde, tissu fongeux, tissu érectile, tubercules, hister, etc., dont quelques-unes lardacées, l’encéphaloïde, par exemple, peuvent s’enflammer, se ramollir, supurer et dégénérer en cancer ; que l’osteïte complique, à son tour, le spina ventosa, la nécrose, et en outre les contusions, les plaies des os, les fractures, les luxations non réduites, les maladies articulaires, à une distance plus ou moins éloignée du point primitivement malade ; enfin, qu’elle complique encore les ulcères très rapprochés de la surface des os, et laisse généralement, et peut-être toujours, dans ces organes, des empreintes ineffaçables et visibles au bout d’un siècle, comme un jour après la mort des sujets, s’ils succombent pendant la maladie des os, ou même quelques années après la guérison. »

MÉDECINE. Mémoire concernant l’action de l’atmosphère sur les poitrinaires ; par M. Bressy.
(Commissaires, MM. Serres, Double.)
TYPOGRAPHIE.Note sur la typo-lithographie ; par M. Berger de Xivrey.
(Commissaires, MM. Navier, Turpin.)

Le passage suivant du mémoire fera parfaitement connaître la combinaison que M. de Xivrey appelle typo-lithographie.

« Toute la partie explicative de la grammaire égyptienne de Champollion le jeune, s’imprime chez M. Didot en caractères ordinaires ; mais une grande difficulté se présentait pour les groupes hiéroglyphiques, partie principale de ce travail, et qui y sont en aussi grande quantité que sont dans toute grammaire d’une langue étrangère, écrite en français, les mots de cette langue étrangère. Il n’existe, en effet, dans aucune fonderie, « les types hiéroglyphiques, vu, d’une part, le peu d’ancienneté de ces études, et de l’autre, l’extrême difficulté de réunir ces signes compliqués, dont il faudrait une énorme quantité pour faire face aux besoins d’une impression ordinaire, car leur variété est hors de toute proportion avec le nombre des lettres de nos alphabets. La nécessité a donc fait imaginer à Paris la même combinaison qu’à Rouen, et voici de quelle manière. Toutes les fois que dans le manuscrit de M. Champollion il se présente un groupe hiéroglyphique, le compositeur laisse dans la page un espace vide de la même grandeur, et continue la composition de la feuille. Quand elle est terminée et corrigée, on tire une épreuve, avec une encre particulière, sur cette espèce de papier qui, dans l’autographie, sert d’intermédiaire entre l’écri-