Page:Comptes rendus hebdomadaires des séances de l’Académie des sciences, tome 002, 1836.djvu/24

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» MM. Quoy, Gaymard, Rang et d’Orbigny, qui avaient examiné les animaux qui construisent les coquilles de ces quatre groupes, ont pu confirmer pleinement l’avantage de cette division ; car, d’après leurs dessins que M. Duclos a fait graver, on voit en effet qu’ils diffèrent réellement les uns des autres par la structure et la longueur relatives des tentacules, du pied musculaire, les formes générales, et même pour la distribution des taches et des marques colorées diverses de toutes les parties molles extérieures. Les quatre dernières planches de cette monographie sont spécialement consacrées à ces animaux même dessinés comme vivants et en mouvement, et en outre elles offrent des détails anatomiques fort intéressants.

» Nous ne terminerons pas ce rapport sans faire connaître à l’Académie que ce beau travail et ces recherches sur les espèces du genre olive, ont été soumis dans le temps à l’examen et au jugement de notre savant confrère M. de Blainville, très compétent dans cette matière, et que dans son Traité de Malacologie, il en a présenté, avec les plus grands éloges, une analyse détaillée. Nous ne citons ce fait que comme un nouveau témoignage en faveur du mérite de l’ouvrage qui a été soumis à votre examen.

» Nous pensons que l’Académie doit accueillir cet ouvrage, et engager l’auteur à continuer un travail exécuté dans une aussi bonne et aussi belle direction. »

Ces conclusions sont adoptées.

LECTURES.
Physique.Note sur un courant électrique qui possède la faculté de produire des décompositions chimiques, et non celle d’échauffer les corps ; par M. Becquerel.

« Lorsqu’un courant électrique, provenant d’un appareil voltaïque, traverse une solution saline ou un fil métallique suffisamment fin, il en résulte des effets chimiques ou des effets calorifiques, dont l’énergie, dans l’un et l’autre cas, dépend du nombre de couples qui entrent dans l’appareil et de leurs dimensions. Les effets chimiques sont en rapport avec le nombre de ces couples et les effets calorifiques avec leur surface : les premiers exigeant de l’intensité, les seconds de la quantité. Il existe, en outre, une telle relation entre ces deux genres de phénomènes, que le