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théories astronomiques, mais encore de ce que les deux arcs comparés ont été mesurés avec une précision extrême, et qu’ils se trouvent dans les circonstances les plus favorables à la détermination de la figure de la Terre.

MÉMOIRES LUS.
MÉDECINE.De l’extraction des calculs de la vessie, par M. Deleau jeune.
(Commissaires, MM. Larrey, Roux, Séguier.)

Le mémoire de M. Deleau pour objet l’exposition d’un moyen que l’auteur considère comme propre à diminuer ou à faire disparaître les inconvénients qui résultent pour les malades soumis à l’opération de la lithotritie ; 1o du contact immédiat des instruments ou des fragments de calculs contre les parois internes des voies urinaires ; 2o de la possibilité de laisser après l’opération dans la cavité vésicale quelque fragment qui deviendrait le noyau d’un nouveau calcul.

Le moyen proposé par M. Deleau consiste à introduire, à l’aide d’un appareil particulier, un sac flexible qui enveloppe complétement, et l’instrument lithotriteur, quel que soit celui qu’on emploie, et la pierre sur laquelle il doit agir.

« Description de l’appareil. — Dans une canule de deux lignes et demie de diamètre, si l’on veut attaquer un calcul au-dessous d’un pouce, de trois lignes un quart si l’on rencontre une pierre de douze à vingt-quatre lignes, on introduit une poche faite de peau d’anguille, un porte-poche d’acier écroui et une pince à trois branches. La canule a neuf pouces de longueur, elle est droite ou courbée à son extrémité vésicale ; dans ce second cas, elle porte un œil sur sa face convexe. À l’aide d’un mandrin obturateur de cet œil, on obtient un cathéter explorateur. La poche est longue de trois pouces ; elle est munie d’un canal proportionné en longueur et en diamètre à l’âge du sujet qui doit être opéré.

» Le bord libre de la poche porte trois goussets et peut facilement se fermer et s’ouvrir à l’aide d’un simple cordon monté à coulisse.

» Le porte-poche n’est autre chose qu’une canule à trois branches ; c’est dans son intérieur qu’on trouve place pour la pince qui saisit les calculs ; cette pince ne diffère de celle, dite servante, du docteur Heurteloup, que par ses mors recourbés et sa canule d’une seule dimension. »