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Page:Comptes rendus hebdomadaires des séances de l’Académie des sciences, tome 002, 1836.djvu/96

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intégrales se développent. Il donne les conditions de cette convergence et les limites des restes que l’on néglige :

« Il annonce, en terminant, qu’il appliquera Les méthodes contenues dans ce mémoire, à l’intégration des équations différentielles qui expriment les mouvements simultanés des astres dont se compose notre système planétaire.

RAPPORTS.
Rapport de M. Héricart de Thury sur une Notice relative à la confection des mortiers de construction ; par M. Deny de Curis.
(Commissaires, MM. de Prony, Girard et Héricart de Thury, rapporteur.)

« L’Académie nous a chargé d’examiner un ouvrage de M. Deny de Curis, entrepreneur de constructions hydrauliques, qui lui a été présenté par M. le baron de Prony.

» Après la sanction donnée généralement au traité de M. Vicat sur les mortiers et ciments calcaires, il y a peut-être de la témérité à traiter aujourd’hui cette question, et l’on devra savoir gré à ceux qui, comme M. Deny, forts de leurs observations, de leur expérience ou de leur pratique, se hasarderont encore à présenter, sinon une nouvelle théorie, du moins un manuel pratique sur la confection des mortiers et des bétons.

» L’ouvrage présenté par M. Deny se compose, 1o de plusieurs chapitres manuscrits, détachés d’un traité sur la confection des mortiers ordinaires et des bétons ; et 2o d’une notice in-8o, imprimée sans millésime ni nom d’imprimeur, et portant pour titre : Notice sur les mortiers de construction à l’épreuve des filtrations, décomposition ; et altérations destructives des eaux et de l’humidité des lieux-souterrains.

» Avant d’entrer en matière, M. Deny dit, dans un avant-propos, que l’importance du perfectionnement des mortiers bétons dans les travaux hydrauliques est généralement sentie et prouvée par la dégradation subite des constructions modernes comparée à la durée des travaux de l’antiquité et du moyen âge, que tous les auteurs ont été arrêtés par la difficulté, qu’ils ont éludé la question, qu’il faut toutefois en excepter M. Vicat, le seul qui ait indiqué la marche propre à mettre les praticiens sur la trace de la vérité, précisément la marche que dit avoir suivie M. Deny pendant trente-cinq ans, en faisant parler les ruines et en interrogeant les démolitions.