» Et il déduit des expériences qu’on a pour l’eau à 10 degrés, l’unité superficielle étant le mètre carré et l’unité de poids le kilogramme,
valeur trouvée très-sensiblement constante par toutes ces expériences, malgré
la grande variété des vitesses, des charges ou des pentes motrices et
aussi des diamètres qui tous, seulement, sont plus petits qu’un millimètre[1]. »
MÉTÉOROLOGIE. — Sur l’application probable des symétries quadruple, dodécuple et tridodécuple, ou des périodes de 90 jours, de 30 jours et de 10 jours, aux retours moyens des phénomènes électriques de l’atmosphère (orages et aurores boréales). Note de M. Ch. Sainte-Claire Deville.
« La Note que j’ai eu l’honneur de présenter à l’Académie, dans sa dernière séance, de la part de M. Silbermann, devait être accompagnée de considérations sur la périodicité des aurores boréales. La nécessité de ne point dépasser les limites réglementaires m’a seule empêché de les joindre au travail principal. L’auteur y faisait, en particulier, remarquer cette
- ↑ Quand la température est il faut multiplier cette fraction par
c’est-à-dire par 1,3368 à 0 degré, 0,7987 à 20 degrés, etc.
gré ; et il la faudrait du second degré, aussi monôme, pour que fût proportionnel au
carré Cette fonction, ou la vitesse contre la paroi, doit donc être faite nulle.
Si les expériences de Girard (Mémoires de l’Institut, 1813-1816), citées par Navier, ont
semblé donner des vitesses proportionnelles aux diamètres et non à leurs carrés (comme si
le premier terme de la valeur précédente de était négligeable devant le second supposé
fonction du premier degré de ), cela tient, ainsi que l’observe M. Poiseuille, à ce que les
mouvements n’y ont pas été réguliers, vu la grandeur de leurs diamètres, de 2 à 4 millimètres,
comparée à leurs longueurs trop petites de toute manière pour que la régularité pût
s’y établir. Girard lui-même convient que ces mouvements n’ont pas toujours été linéaires
ou bien parallèles à l’axe. On peut remarquer que la formule (Leçons
citées, no 108) que Navier semble déduire de son analyse est, par le fait, indépendante de
toute la partie de son Mémoire relative aux frottements intérieurs ou des formules (1) ci-dessus,
et n’est qu’une déduction de sa supposition que le frottement des parois est proportionnel
aux vitesses finies du fluide glissant contre leur surface mouillée.