relation démontrée un peu autrement par M. Boussinesq (p. 118) et à laquelle devront par conséquent satisfaire les. neuf coefficients de conductibilité.
PHYSIQUE. — Comparaison générale des tensions ^des vapeurs. Note de M. J.-M, Crafts, présentée par M, G, Lemoine.
I. La formule (1) donnée plus loin permet, au moyen de deux déterminations de points d’ébullition d’un corps, sous des pressions aussi écartées que possible, de calculer, dans la plupart des cas, toutes les autres tensions de vapeur ; ce calcul se fait par comparaison avec une substance étalon, pour le choix de laquelle je propose la naphtaline, car l’eau, dont les. tensions de sapeur sont le mieuxdéterminées, ; et dont l’emploi a ; été fait dans ce but, se prête moins, bien à cet usage. La loi est moins simplepour l’hydrogène, le chlore, l’eau r les alcools et les acides dont trois tensions de vapeur doivent alors être connues pour appliquer la formule (2).
La naphtaline a été choisie après étude d’un grand nombre de substances parce qu’on l’obtient facilement très pure et parce qu’elle est d’une stabilité extrême. Sa densité de vapeurest normale à la température du rouge ; elle supporte une ébullition de plusieurs milliers d’heures sans éprouver la moindre décomposition. Sa courbe de tensions de vapeur a été déterminée par 150 mesures de points d’ébullition entre 8o mm et 2200 mm de mercure, mesures effectuées avec ; un thermomètre à azote de type nouveau (1)..",
IL Le Tableau I ci-après montre que des corps très variés satisfont à la relation simple suivante
(0 T-T’-(T ;— TÏ)C,
dans laquelle, on à T et T’, points^’ébullition d’une substance quelconque sous des.pressions P et P’ ; -T" et T’", points d’ébullition sous les mêmes pressions de la substance étalon ; C, constante pour toutes les, températures. D’autre part, on a inscrit dans le Tableau I :
a. Dansia première ligne horizontale : les pressions, de comparaison, P (en millimètres de mercure), choisies de telle sorte, que le point d’ébullition de la naphtaline (Table,111) s’élève de 20° en passant de l’une à l’autre ;
b. Dans les colonnes verticales I, II, etc. : les points d’ébullition de, chaque corps
(*) Crafts, /. CA. phys., t. XI, i 9 13, p. 429.
