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ACADÉMIE DES SCIENCES.

Même démonstration dans le cas de la sublimation et de la déshydratation des cristaux. En utilisant la notion de pression osmotique on trouverait, dans le cas de la dissolution,

s désignant la concentration actuelle et S la concentration de la liqueur saturée (coefficient de solubilité).

CHIMIE PHYSIQUE. — Absorption des rayons ultraviolets par les alcaloïdes du groupe de la morphine et par le phénanthrène. Note de MM. M. Gompel et Victor Henri, présentée par M. A. Dastre.

Nous avons examiné trois alcaloïdes du groupe de la morphine : la morphine, la codéine et l’apomorphine.

Ces alcaloïdes contenant un noyau phénanthrénique, nous avons étudié également l’absorption par le phénanthrène.

La formule de constitution de la morphine et de son dérivé méthylé, la codéine, n’est pas encore complètement établie ; les auteurs ne s’accordent pas en ce qui concerne la place des deux hydrogènes additionnels et de la chaîne latérale azotée - CH 2 - CH 2 - N(CH 3) -.

Pscborr, Winterstein et Trier placent les hydrogènes additionnels sur les carbones 2 et 9, et rattachent la chaîne azotée aux carbones 1 et 10. Knorr et Hôrlein, dont la formule est acceptée par Béhal, rattachent la chaîne azotée aux carbones 4 et 10. Cette dernière formule est en effet la suivante :

OH — C

Morphine :

CH

CH^, CH

CH

Phénanthrène :

^/ieH

CH 3

CH CH

CH

CH 2

CH

CCH

On voit qu’au lieu des sept liaisons doubles du phénanthrène on n’en a dans la morphine et dans la codéine que quatre.

L’apomorphine se rapproche au point de vue de sa constitution bien plus