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ACADÉMIE DES SCIENCES.

cool. Je pense qu’il est préférable d’admettre qu’un composé d’addition prend naissance aux dépens de l’acide organique.

Désignons par XH, un acide minéral quelconque ; nous aurons les équations :

R-C^ H -HXH= :R-C-OH OH Aom

R G— OH -+- R’— CH 2 OH := XH + R - G— OjHj

X o’-CH 2 -R’

= XH -+- R - GOO - CH»— R’+ H 2 0.

XH régénéré se combinera avec une nouvelle molécule de l’acide organique ; le produit d’addition formé sera ensuite décomposé par l’alcool, avec mise en liberté de XH, et ainsi de suite.

L’hypotbèse de la formation du composé

y OH r C^-OH,

hypothèse que viennent appuyer l’existence d’hydrates d’acides organiques et l’aptitude que possèdent les substances renfermant dans leur molécule le groupement

de fournir dans un grand nombre de cas des dérivés d’addition, permet d’expliquer la formation catalytique, par voie humide, de tous les étherssels, quelle que soit la nature du catalyseur acide et quelles que soient les conditions expérimentales dans lesquelles cette catalyse s’est effectuée.

radioactivité. — Sur une prétendue séparation du radium D d’avec le plomb dans le plomb actif au moyen de la réaction de Grignard. Note de M. Charles Stachling, présentée par M. A. Haller.

La question de la séparabilité de certains éléments, qui se présentent à nous invariablement liés à certains autres, tels que l’uranium II dans l’uranium ou le radium D dans le plomb actif, éléments dont l’existence individuelle est prévue ou démontrée par la théorie de la radioactivité, mais que l’expérience n’est pas parvenue jusqu’ici à isoler des mélanges où ils se trouvent, est aujourd’hui à l’ordre du jour.

Cette question a. comme on sait, été tranchée négativement par un grand nombre