District de Loanda. — Il me reste, pour terminera signaler entre Senza do Itombé et Bango, une série de roches éruptives alcalines comprenant une syénite néphèlinique à augite et amphibole noire, des linguaïtes, qui renferment parfois de gros cristaux de barkévicite et enfin une phonolite néphèlinique.
Parmi les roches, qui viennent d’être rapidement énumérées, il faut prêter une importance toute particulière aux roches alcalines. On sait, en effet, que les travaux récents ont montré la grande dissémination de ces roches sur le pourtour de l’Afrique. Une vaste région africaine était restée cependant exceptionnelle à ce point de vue, c’est celle comprise entre le Dahomey et la Nigeria, où des granités à riebeckite ont été rencontrés, et le Transvaal, où sont connues des syénites néphéliniques.
La découverte de syénites néphéliniques et de roches annexes, ’dans l’Angola, vient combler cette lacune. Quant aux roches quartzifères à riebeckite, ce sont vraisemblablement des orthogneiss qui, aux points de vue minéralogique et chimique, peuvent être comparés aux granités, auxquels je viens de faire allusion.
BOTANIQUE. — Influence de la grosseur des graines sur le développement général et l’anatomie des plantes. Note de M. Marcel Dei.assus, présentée par M. Gaston Bonnier.
L’influence de la grosseur des graines a retenu jusqu’ici l’attention de nombreux physiologistes ; mais la plupart n’ont examiné la question qu’à un point de vue spécial et purement pratique : ils ont surtout cherché à étudier les relations pouvant exister entre le poids de la semence et la quantité et la qualité des récoltes obtenues. J’ai repris l’étude de cette question dans le but de rechercher l’influence de la grosseur de la graine sur le développement général et l’anatomie des plantes et voici les résultats auxquels je suis arrivé en opérant sur Faba vulgaris, Vicia sativa, Cicer arietinum, Lupinus albus, Cucurbita Pepo, Zea May s.
Voici comment j’ai procédé : 4° grosses graines et / petites de poids demi-moindre, de même provenance et convenablement choisies, sont mises à tremper 24 heures dans l’eau ; on les met ensuite à germer dans une étuve et au bout de 24 ou de 48 heures suivant les cas, on prend celles dont la radicule a percé légèrement le tégument ; on les met en pleine- terre, à la même distance les unes des autres et, autant que possible, dans un sol
