Page:Comptes rendus hebdomadaires des séances de l’Académie des sciences, tome 157, 1913.djvu/1468

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée
1468
ACADÉMIE DES SCIENCES.

espèces suivantes : Cyclops strenuus ei sa variété abyssorum, C. leuckarli ; Diaptomus laciniatus et D. gracilis.

3 Zone intermédiaire, de a5o™ à ï5p». La zone la plus pauvre, surtout dans sa portion moyenne. De rares exemplaires de Copépodes et de Cladocères qu on y rencontre peuvent être considérés comme des individus de passage.

4. Zone des Copépodes, de 150» à 100». Ici les Copépqdes abondent plus ou moins suivant les saisons et prédominent toujours par leur nombre sur les Cladocères, a l’exception de la Sida limnetica dont cette zone devient en automne 1 habitat prelere.

5. Zone des Cladocères, de, oo™ à 5o«>. Zone caractérisée par la prédominance des Grands Cladocères {Sida limnetica, Bytholrephes longimanus, Leplodora hyahna) auxquels sont mêlés en nombre variable, suivant les saisons, Bosnuna Loregom et Daphnia hvalina.

6. Zone des Rotateurs, de 5o« à o», caractérisée par l’abondance des Rotateurs, des Flagellés et, dans ses couches supérieures, des organismes végétaux. Les Copépodes et les Cladocères, toujours présents dans les niveaux inférieurs de cette couche qui, en somme, .est la plus peuplée par le plankton, y sont exposes a de très grandes variations de nombre.

Aucune des zones qui viennent d’être énumérées n’est strictement délimitée.

zoologie. — V Anchois (Engraulis eucrassicholus L.) sur la cèle occidentale d’Afrique. Note de A. Giutvel, présentée par M. Ed. Perner.

Au moment où l’industrie sardinière traverse, encore, une crise si aiguë qu’il semble démontré qu’usiniers et pêcheurs ne finiront par s’entendre que le jour où le marché mondial des conserves, autrefois si prospère sur nos côtes bretonnes, sera passé, tout entier, entre les mains des Norvégiens, des Espagnols et des Portugais, il est peut-être utile d’attirer, une fois de plus, l’attention des intéressés sur les énormes ressources que renferment, a ce point de vue spécial, les côtes de notre Afrique occidentale française.

J’ai, depuis longtemps déjà, signalé la présence, aussi bien sur les côtes de Mauritanie que sur celles du Sénégal, de formes pélagiques identiques à celles de nos côtes et s’v rencontrant en très grande abondance.

Ce sont/parmi les Scombridés : la Thonine, la Sarde et, plus spécialement : la Bonite et le Germon ou Thon blanc, susceptibles, comme ceux de nos côtes de Brelagne, de fournir d’excellentes conserves. Parmi les Clupéidés : la Sardinelle, l’Alose eba et la Sardine- sénégalienne, dont les tailles moyennes pourraient donner des produits industriels supérieurs à