sants de la pile. La lumière ultraviolette manifesterait ainsi son action réductrice en empêchant ou gênant l’action du dépolarisant. La singulière analogie des courbes de polarisation avec celle qui représenterait la marche de notre expérience vient à l’appui de notre hypothèse.
Nous nous proposons de revenir sur cette expérience et d’étudier méthodiquement les modifications chimiques qui se produisent dans la pile. Nous étendrons aussi nos observations à divers autres systèmes de piles et, en particulier, à celles qui n’exigent que des solutions peu concentrées.
Conclusions. — Les rayons de courtes longueurs d’ondes diminuent progressivement la force électromotrice d’une pile de Weston. Lorsqu’on arrête leur action, la force électromotrice remonte lentement jusqu’à sa valeur primitive. Cette action, indépendante des variations de 6, semble être un effet polarisant.
Il doit s’agir d’une action chimique momentanée sur les composants de la pile, réaction réversible dès que la lumière cesse.
CHIMIE MINÉRALE. — Sur le fluosilicate chromique. Ses transformations, Fluosihcatefluopentaquoçhromique. Note(’) de M. A. Recoura, présentée par M. A. Haller.
Dans un Mémoire antérieur {Comptes rendus, t. 156, p. 1618) j’ai fait voir que le fluosilicate ferrique (SiF*) 3 Fe 2 F«, quand il prend naissance en dissolution par voie de double décomposition, se scinde immédiatement, en perdant le tiers de son fluorure de silicium, se transformantes ! en un autre fluorure double (SiF 4)*Fe 2 F% dans lequel le fluorure ferrique ne retient que 2 ™i S iF* au lieu de 3™ Cette incapacité qu’a le fluorure ferrique de retenir la quantité de fluorure de silicium que retiennent normalement les autres fluorures, c’est-à-dire i mo1 SiF 4 pour a at de fluor du fluorure, provient vraisemblablement de ce que le fluorure ferrique est un complexe, dans lequel une fraction du fluor est dissimulée, dans le cas actuel 2»* sur 6 at, de sorte que, dans son union avec le fluorure de silicium, le fluorure ferrique [Fe 2 F 2 ] F 4 doit se comporter comme un fluorure a 4»* de fluor seulement, c’est-à-dire qu’il ne doit fixer que 2 mo1 SiF 4.
Si cette manière de voir est exacte, le fluorure double (SiF 4) 2 Fe 2 F 6 doit être un véritable fluo silicate (SiF»)= [Fe 2 F 2 ], fluosilicate d’un ion
(’) Présentée dans la séance du 22 décembre igi3.
C. R., i 9 j3, v Semestre. (T. 157, N° 26.) Iû8
