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SÉANCE DU 29 DÉCEMBRE 1913.

Depuis 1903, j’ai pu vérifier, dans des cultures pedigrees de Blé, d’Orges et d Avenues, le b ie n-fondé des arguments invoqués par M. J. Eriksson en ce qui concerne

D’abord, la réceptivité plus ou moins grande de certaines liguées aux attaques de la Houille jaune {Puccinia graminis) et aussi du charbon {Ustilago divers) ;

En second lieu, l’époque d’infection apparente, liée évidemment pour chaque liguée particulière à une phase définie de la croissance.

J’ai découvert d’autre part, ce qui n’étonnera aucun pathologiste, que ces degrés de réceptivité et que ces époques d’infection varient, pour une même hgnée, selon le climat et la fumure, c’est-à-dire selon les facteurs externes de l’alimentation des plantes-hôtes.

La preuve la plus nette m’a été fournie par des cultures de sortes pedigrees de Blés suédois (Perl, Renodlade, Bore) introduits en 190/4, puis en 1906 de Svalôf (Suède) en France. Aucune d’elles n’a pu être conservée plus de deux générations, les épis rongés par la Rouille jaune étant vides. Les mêmes liguées ont été cependant représentées dans mes collections d étude de Villacoublay (Seine-et-Oise) et de Locon (Pas-de-Calais), mais a partir d épis obtenus, après la récolte de i 9 io, du laboratoire de Hohenneim (Allemagne) ; une acclimatation passagère dans cette dernière station a suffi a les préserver de la destruction. Or ces liguées pedigrees sont formées de la descendance uniforme d’une plante unique, non hybride

Convaincu de la transmission de la Rouille par la semence, et aussi d une action directe de l’alimentation des plantes sur la manifestation extérieure du parasite, j’ai cherché à mettre ces faits en évidence par des cultures en tubes stériles. Je n’ai pas encore réussi à faire ainsi apparaître les taches de Rouille sur les plantes de Blé et je connais quelques-unes des causes d insuccès ; mais j’ai vu naître les pustules de Rouille sur de jeunes plantules de Rose trémière (Althœa rosea) dans des conditions si spéciales que je crois pouvoir en déduire, dès maintenant, une méthode générale d analyse des rapports entre les plantes hôtes et leurs parasites du groupe des Uredinées.

La Puccinia Maloacearum, parasite de la Rose trémière et de quelques autre Malvacees, a un cycle de croissance bien défini, uniforme, correspondant à une seule forme de spores ;,1 fut étudié avec soin par M. J. Eriksson dans une Monographie pubhe, en 1913() Depuis, 9 „, mon attention est attirée par les recherches de ce savant sur cette Malvaeéeetje n’en ai pas trouvé de représentants.qui soient totale J.lwwT *’ D l rM f ven /°^^™ Verbreitung, Naiur undEntMelungsgesckichte {Kung. Sv. Vet. Akad. Hand., t. XLVII, 19,1, n» 2). '