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ACADÉMIE DES SCIENCES.

ment indemnes du parasite, malgré des recherches nombreuses en régions variées (sauf peut-être au Jardin botanique de Bruxelles, en juillet 1913).

En 1912, dans deux semis VAHhœa roses j’ai observe des pustules de Rouille sur la première feuille développée après l’étalement des cotylédons.

fCf. CM, P- 2û4et/fe. ii-l „.

En 1911 et en 1912, j’ai constaté que des lésions modifiant la croyance, qu’une simple transplantation, ou bien encore le développement en une station fortement éclairée, surtout au voisinage de la mer en Bretagne accentuent ou déterminent la manifestation externe de 1 infection et je terminai une étude (2) de cette série de phénomènes par la conclusion :

Dans Vassociation des deux plantes (Rose trémière et Puccinie) on doit considérer la Rose trémière comme favorisée par l’abondance d eau dans les tissus, le Champignon comme favorisé par la dessiccation des tissus... Ile possible d’imaginer une série ^expériences de physiologie végétale am mettraient cette dualité en évidence.

Ces expériences sont en cours depuis le mois de mai dernier et, déjà en août, j’obtenais ce résultat décisif :

L’élevage de graines stérilisées extérieurement VAlthœa roses en tubes stériles contenant la solution Knop liquide ou additionnée de gélose ne m’a donné aucune plantule pourvue de pustule de Rouille ; 1 addition de 5 pour 100 de glucose à la solution nutritive fait apparaître les ^pustules sur les cotylédons quelques jours avant leur dessiccation ; 1 addition de 5 pour 100 de saccharose à la solution nutritive donne des plantues plus vigoureuses, plus trapues et plus vertes, et les pustules de Bouille apparaissent sur la première feuille, à l’époque de la dessiccation. Le» proportions de glucose et de saccharose ont été calculées de façon que la plantule se trouve en milieu pauvre en eau physiologique (Schimper).

Les expériences, faites avec les graines de deu, liguées de Rose trémière tr*, attaquée/par «a Rouille, récoltées depuis un an seulement, ontete P°«’™ <^ serre de la Station de Chimie végétale de Bellevue, b.en exposée a la lum ère et très lée II importe. je crois, de réaliser un éclairage aussi intense que possible, toujour auenuépar’les parois en verre des tubes de culture, pour conduites essa, s au

résultat indiqué plus haut.. ^ ^

(«) L. BuRiHGim, L’hérédité des maladies des planteset te Mendélisme (Rapports du premier Congrès international de Pathologie comparée, t. I, 1912, P- *^). ^Ïl, Observations sur la Rouille des Guimauves (Pucctma Malvacearum Mont.) (Bull. Soc. Bot. France, 1912, p. 77 3)-