Page:Comptes rendus hebdomadaires des séances de l’Académie des sciences, tome 218, 1944.djvu/391

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Ces deux facteurs étant nuls, il s’ensuit que la série (2) représente encore la valeurdeXpourx^=o.

30 Appliquons les deux propositions précédentes aux différents cas de chocs définis comme suit

.choc., binaire réel, la distance r s’annule en. même temps que ses projections sur les axes de coordonnées ;

choc imaginaire double, les deux distances i et r2 s’annulent sans que leurs projections sur les axes de coordonnées soient nulles ; choc imaginaire triple, les trois distances s’annulent sans que leurs projections sur les axes de coordonnées soient nulles ; "w

choc imaginaire triple de deuxième espèce, deux distances s’annulentmais non leurs projections sur les axes de coordonnées, et d’autre part la troisième distance r et ses projections s’annulent. Le tableau suivant indique la forme des développements des coordonnées au voisinage de l’instant du choc, le nombre de constantes dont ils dépendent, le nombre des conditions de choc les variables pour lesquelles il faut écrire les développements (2)

Choc réel. tl/s

10 2 x,y,z

», double. f1/5

10 2 r±, i, iy/r%^= : mo/.mi

»

triple. t1’* et P’Hogtt 10 2 r, r1} i

»

de 2e espèce. tx>% et W3log t 9 3 x, y, z, p, ou r, r±, r2, j/r2– ’(– mo/mi)^ L’élimination du temps entre n développements (2) donnera, 1 les n – i conditions dechoc. En ayant égard au système (S), on constate que, dans les chocs réel et de 2e espèce, les développements (2) relatifs aux variables x, y, z sontdelaforme

K^ + L^+MI+N^o, Rj + Ly + ir)VN-/]’=o ; Ka+Ls’+MÇ+..NÇ’=o. Il faut également remarquer que, dans les cas des chocs double et de 2e espèce, le rapport des deux distances r, et i qui s’annulent n’est pas arbitraire.


ÉLECTRONIQUE. – Sur une nouvelle méthode de mesure des mobilités d'ions dans les gaz. Note[1]. de Mme Éliane Montel, présentée par M. Maurice de Broglie.

La mesure des mobilités d'ions ou d'électrons dans les gaz, à des pressions et dans des champs électriques aussi variés que possible, présente actuellement un renouveau d'intérêt, en liaison, par exemple, avec le développement de la technique des compteurs Geiger-Müller. Divers travaux d'ordre expérimental ou d'ordre théorique ont été récemment consacrés à cette question[2].

  1. séance du 14 février 1944
  2. A.V. Hershey, Phys. Rev., 56, 1939, pages 908 et 916 ; A.F. Pearce, Proc. Roy. Soc., 155, 1936, page 490 ; Pierre Herreng, thèse de doctorat, Paris, 1943.