passèrent, et cette folle soirée fut la plus agréable du monde.
M. de Montbrun prétend que les succès de Cendrillon ont dû me faire rêver de bonne heure ; mais Maurice est là pour dire que j’ai toujours préféré les contes, où il y a des ogres et des petites lumières.
Ce soir, Maurice nous a lu le Vol de l’Ame. Je me rappelle vous avoir entendu dire, que vous ne sauriez voir un beau matin d’automne, sans penser un peu à cette aimable Claire, à ce noble Fabien.
Angéline ne s’explique guère ces amoureux-là. Tout à l’heure je la regardais avec Maurice, et je pensais à bien des choses qui m’occupent peu d’ordinaire.
Malgré tout, à certains moments on sent que le sacrifice vaut mieux que toutes les joies. Et d’ailleurs autour de nous tant de choses nous prêchent.
Il y a déjà des feuilles sèches dans ce délicieux jardin de Valriant. Dites-moi, vous figurez-vous une feuille morte dans le paradis terrestre ?…
Bonsoir, chère amie.