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Page:Conan - Angéline de Montbrun, 1919.djvu/240

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dissolution d’une partie de nous-mêmes reste le grand châtiment du péché.

Ah ! quand même l’Église n’en dirait rien, mon cœur m’apprendrait que Jésus-Christ n’a pas abandonné sa mère, à la corruption du tombeau.

Ô Dieu, que n’aurais-je pas fait pour en préserver mon père ! Mais il faut que la sentence s’exécute, il faut retourner en poussière. Et pourtant malgré les tristesses de la tombe, c’est là que ma pensée se réfugie et se repose — là sur le « lit préparé dans les ténèbres » — où chacun prend place à son tour.

« Patrie de mes frères et de mes proches, mes paroles sur toi sont des paroles de paix. »



(Angéline de Montbrun à Mina Darville)


Chère Mina,

Encore la grande leçon de la mort. Ce pauvre Marc nous a quittés. C’est un vide.