une joie extrême par la Sœur Bourgeoys. Les autorités religieuses l’agréèrent également.
Le temps avait prouvé que Jeanne obéissait à un attrait divin, que sa résolution de ne vivre que pour l’Eucharistie était irrévocable.
Quand tout fut préparé pour sa réclusion perpétuelle, absolue, le clergé vint solennellement chercher Mlle Le Ber à sa maison ; précédée de la croix et du clergé, elle en sortit au chant des psaumes, comme les morts.
Elle était pauvrement vêtue d’une robe de laine grise ; un grossier voile blanc cachait sa belle chevelure.
Suivie de son père, qui ne pouvait retenir ses pleurs, elle traversa pour la dernière fois la rue Saint-Paul… La foule était grande, et il y avait des larmes dans tous les yeux. Jamais on n’avait vu un