ans notre condition présente, vivre c’est croire, c’est espérer, c’est aimer, c’est s’immoler. Mon Dieu, que je ne meure pas avant d’avoir vécu ! Seigneur Jésus, ayez pitié de la faiblesse de ma foi. Laissez-moi mes souvenirs de lumière et de grâce. Ô divin Maître, que votre volonté m’est amère !
voir pitié… que c’est juste, que c’est dans l’ordre, quand on est une pauvre créature humaine ! Sais-je ce que c’est que la force de la passion, que la force de l’habitude qui crée la nécessité ? Ai-je jamais senti cette soif d’enfer qui consume l’alcoolique et lui fait sacrifier sa raison, sa santé, son honneur, sa vie ?
Tout comprendre serait peut-être tout excuser, tout pardonner.
Ah ! le travail divin de la charité ! Plaindre ne suffit pas, il faut aimer.