Page:Conan Doyle - The Case book of Sherlock Holmes, 1927.djvu/21

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de croiser le fer avec un forban aussi brillant et impétueux que cet Autrichien. Mon client, néanmoins, est un vieil ami, qui connait le général depuis bien des années et s’est pris d’un intérêt tout paternel pour sa fille alors qu’elle sortait à peine du berceau. Il ne peut voir cette tragédie s’accomplir sans essayer de l’empêcher. Il n’y a là rien d’intéressant pour Scotland Yard. C’était sa propre suggestion de vous impliquer dans cette affaire, mais, comme je vous l’ai dit, à la condition expresse qu’il ne soit pas lui-même impliqué. Je ne doute pas, M. Holmes, qu’avec vos talents vous n’auriez aucun mal à retrouver mon client en suivant ma trace, mais je dois vous demander, sur votre honneur, de vous en abstenir, et de ne pas violer son anonymat. »

Holmes eu un sourire malicieux.

« Je pense pouvoir vous l’assurer, » dit-il. « J’ajouterais que votre problème m’intéresse, et que je suis disposé à voir ce que je peux faire. Comment puis-je garder le contact avec vous ? »

« Le Carlton Club me trouvera. Mais en cas d’urgence, voici un numéro privé,’XX.31’. »

Holmes en pris note et s’assit, toujours souriant, avec son livre de référence sur les genoux.

« L’adresse actuelle du baron, s’il vous plait ? »

« Vernon Lodge, près de Kingston. C’est une grande maison. Il a eu du succès avec quelques spéculations à l’honnêteté douteuse, et c’est maintenant un homme riche, ce qui naturellement en fait un adversaire d’autant plus dangereux. »

« Est-il actuellement à son domicile ? »

« Oui. »

« En dehors de ce que vous m’en avez déjà dit, avez-vous quelques détails à ajouter sur cet homme ? »