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Page:Condillac - Traité des sensations, 1754, tome I.djvu/157

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remarquer qu’elle eſt tout à la fois ce bruit & ce chant, dont elle ſe ſouvient, comme de deux modifications, qui ſe ſont auparavant ſuccédées.Le principe ſur lequel je fonde ce que je préſume ici, recevra un nouveau jour dans la ſuite de cet ouvrage ; parce que j’aurai occaſion de l’appliquer à des exemples encore plus ſenſibles. Nous verrons comment par la maniere, dont nous jugeons de nos Senſations, nous n’y ſavons diſtinguer que ce que les circonſtances nous ont appris à y remarquer ; que tout le reſte eſt confus à notre égard, & que nous