Page:Condillac - Traité des sensations, 1754, tome II.djvu/121

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M Chezelden remarque que ce qui embarraſſoit beaucoup les aveugles-nés, à qui il a abaiſſé les cataractes ; c’étoit de diriger les yeux ſur les objets, qu’ils vouloient regarder. Cela devoit être : juſqu’alors n’ayant pas eu beſoin de les mouvoir, ils n’avoient pu ſe faire une habitude de les conduire. Il n’eſt pas poſſible qu’il n’y ait des choſes à deſirer dans des obſervations qu’on fait pour la premiere fois ſur des phénomenes, où il entre mille détails difficiles à ſaiſir. Mais elles ſervent au moins à donner des vues pour obſerver une autre fois avec plus de ſuccè