Denis Pasquier appelleraient alliée quiconque élèverait des cloutes sur la dévotion du sacré cœur ou sur l’infaillibilité du parlement.
Ne disons donc pas de mal des alliées.
- 27 septembre 1775.
J’avais déjà lu M. de Guibert ; j’avais déjà pensé qu’il fallait deux prix [1]. Raton est très-sensible au souvenir de l’un des deux Bertrands. On a enfin achevé de lui griller les pattes, il ne peut plus envoyer des marrons. En voici de M. Laffichard [2], homme fort célèbre autrefois dans le Mercure. On dit que ce M. Laffichard est actuellement retiré du monde, et qu’il a très-bien fait.
Messieurs Bertrands sauront que Luc [3] a écrit à Raton ces mots de sa main : Je vais m'occuper à faire
- ↑ Il s’agit de l'Éloge de Catinat, mis au concours par l’Académie, et traité par M. de Guibert et par La Harpe.
- ↑
Le Temps présent, par M. Joseph Laffichard. Condorcet y est mis en scène sous le nom d’Ariston :
Ariston, mon ami, survint dans ces bocages
Que j’avais attristés par ces sombres images.
On connaît Ariston, ce philosophe humain,
Dédaignant les grandeurs qui lui tendaient la main :
De la vérité simple, ami noble et fidèle,
Son esprit réunit Euclide et Fontenelle.- (Œuvres, t. XIV, p. 299.)
- ↑ Par ce sobriquet, qui paraît une anagramme injurieuse, Voltaire et D’Alembert désignaient Frédéric.