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Page:Condorcet - Œuvres, Didot, 1847, volume 1.djvu/391

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ENTRE TURGOT ET CONDORCET.


s’entendre applaudir ; les membres de l’ancien ont raison, à ce que je vois, de faire liquider leurs offices. Adieu, Monsieur, recevez les assurances de mon inviolable attachement.

P. S. Deux de mes secrétaires qui se promenaient le 17, à dix heures et demie du soir, dans un chemin creux, ont cru voir une masse de feu assez considérable qui leur paraissait s’élever de terre à la hauteur, m’ont-ils dit, de 30 pieds. Un instant après, le phénomène s’est dissipé, toujours en paraissant monter ; mais, en se dissipant, il a répandu une clarté plus vive.



15. A TURGOT.


Dimanche, 28 juillet 1771.


Monsieur, le roi a accordé aux itératives remontrances du Parlement la diminution d’un quart sur la taxe des nouveaux nobles, et a promis quelque adoucissement à l’impôt sur les ventes. M. d’Aiguillon a fait rendre à M. de la Chalotais ses pensions qui avaient été suspendues. On n’est pas sûr qu’il n’y ait eu qu’un météore le 17 [1], et quelques personnes pensent qu’il en faut supposer plusieurs pour accorder toutes les observations. Mais comme il n’y a aucun endroit où on en ait vu deux à la fois, et que ce phénomène ayant été éblouissant, on ne doit faire aucune attention au rapport de ceux qui ont cru voir du feu par terre ou autour d’eux, je crois encore que le météore était unique.

  1. Voyez les deux lettres précédentes.