neille, de Racine, que pour s’écrier à chaque scène : Qu’est-ce que cela prouve ? Voltaire devait donc tenir peu de compte des remarques d’un critique si incompétent. Écoutez, et jugez :
« Mon philosophe universel, vos lumières m’étonnent, et votre amitié m’est de jour en jour plus chère. Je suis affligé et honteux d’avoir été d’un autre avis que vous, sur la dernière tentative d’un vieillard de quatre-vingt-quatre ans. J’avais cru, sur la foi de quelques pleurs que j’ai vu répandre à des personnes qui savent lire et se passionner sans chercher la passion, que si mon esquisse était avec le temps bien peinte et bien coloriée, elle pourrait produire à Paris un effet heureux. Je me suis malheureusement trompé. Je conviens d’une grande partie des vérités que vous avez la bonté de me dire, et je m’en dis bien d’autres à moi-même. Je travaillais à faire un tableau de ce croquis, lorsque vos critiques, dictées par l’amitié et par la raison, sont venues augmenter mes doutes. On ne fait rien