Page:Condorcet - Œuvres, Didot, 1847, volume 1.djvu/545

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée
343
AUX AUTEURS DU JOURNAL DE PARIS.


furent invitées. L’abbé de Velli n’avait rien lu de pareil dans les mémoires du temps. Le sire de Joinville, Hugues de Berci, Mathieu Paris n’en disaient mot ; aucun historien n’en avait fait mention. Il relut tout, il compulsa, il mit à contribution les dépôts précieux et les manuscrits de toutes les bibliothèques ; enfin il prit le parti d’écrire à l’auteur et de le prier de lui indiquer la source dans laquelle il avait puisé le récit du bal que les seigneurs français avaient donné aux belles Syriennes :« Vous ne le trouverez aucune part, lui répondit-on ; mais il m’a paru si conforme à l’humeur enjouée et à la galanterie de la nation, de célébrer son arrivée par une fête que les chevaliers français durent donner aux dames, que le fait a coulé de ma plume comme certain, etc., etc. »

J’ai l’honneur d’être, etc., etc.

PROPATRIA.
Vendredi, 30 mai 1777[1].


AUX AUTEURS DU JOURNAL DE PARIS.


Messieurs,


Permettez qu’un vieillard, désabusé de tout, excepté de la recherche des vérités utiles aux hommes, vous présente quelques observations sur différents articles de votre journal.

La musique y tient seule plus de place que toutes

  1. Journal de Paris, n° 15O.