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SUR LES SCIENCES MATHÉMATIQUES.


Nous examinerons, dans la géométrie, les différentes définitions qu’on a données de la ligne droite, et les difficultés que cette définition présente moins aux géomètres qu’aux physiciens. Nous y traiterons de cette géométrie de situation dont Leibnitz a eu la première idée, science encore bornée à un petit nombre de questions, mais dont il est possible de prévoir l’utilité et l’étendue.

Nous développerons les méthodes les plus simples et les plus usuelles pour l’arpentage, la levée des plans, la pratique du nivellement.

De ces objets nous passerons à la mécanique, et, après en avoir exposé les principes généraux, nous expliquerons la théorie des machines simples ; nous appliquerons cette théorie au calcul des différentes machines, d’abord en les considérant d’une manière abstraite, ensuite en ayant égard aux frottements et aux forces perdues. Nous y ajouterons quelques principes généraux sur la manière d’employer à produire un effet donné, une puissance dont on connaît la direction et la quantité.

Nous suivrons la même marche pour l’hydrodynamique ; nous nous y arrêterons sur quelques-uns des problèmes que présente la théorie de la construction et de la manœuvre des vaisseaux.

Nous donnerons, à la fin de cette partie, la méthode pour évaluer les différentes forces motrices employées dans les machines, telles que la force des hommes et des animaux, le poids ou le choc d’un corps solide, la pesanteur ou l’impulsion de l’eau, l’action du vent, celle de la vapeur. Nous enseigne-