Aller au contenu

Page:Condorcet - Œuvres, Didot, 1847, volume 3.djvu/132

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée
120
ÉLOGE DE M. WARGENTIN.


de Rouen, et une fille mariée à M. le marquis de Maupeou.

Séparateur

ÉLOGE DE M. WARGENTIN.


Pierre Wargentin, chevalier de l’Étoile polaire ; secrétaire perpétuel de l’Académie des sciences de Stockholm ; des Académies de Pétersbourg, d’Upsal, de Copenhague, de Gottingue ; de la Société royale de Londres ; associé étranger de l’Académie des sciences, naquit le 22 septembre 1717, dans la paroisse de Junne en Suède, de Guillaume Wargentin, pasteur de cette église, et de Christine Arosell.

Parmi les découvertes qui ajoutent successivement à la masse toujours croissante des connaissances humaines, il en est dont une seule, suffisant pour assurer à celui qui l’a faite, la reconnaissance de ses contemporains, ou même les hommages de la postérité, le dispense en quelque sorte de chercher d’autres titres à la gloire ; elles doivent cet avantage à leur utilité, à leur éclat, ou au mérite d’offrir la réunion inattendue de vérités longtemps isolées. L’on pourrait être tenté de regarder comme l’ouvrage du hasard, le bonheur qu’ont eu quelques savants d’être conduits par leurs recherches à de telles découvertes, si ce choix n’était pas déjà par lui-même une preuve d’un bon esprit qui connaît l’état de la science qu’il cultive, et sait distinguer, dans les travaux qu’elle présente, ceux qui sont impor-