Page:Condorcet - Œuvres, Didot, 1847, volume 5.djvu/16

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donner de n’avoir pas rendu ce faible hommage à la mémoire d’un grand homme que j’ai tendrement chéri, dont l’amitié m’a été si douce et si utile, et dont le souvenir sera toujours pour moi un de ces sentiments délicieux et tristes qui deviennent une partie de notre existence, et ont le pouvoir de nous la rendre plus chère. C’est à ce sentiment que j’ai cédé ; et j’ose espérer qu’en me donnant quelques droits à l’indulgence de ceux qui pourront jeter les yeux sur cet ouvrage, il obtiendra grâce pour ses défauts.