un livre, d’être proscrit par le souverain pontife, par le vicaire de Jésus-Christ !
Vous louez Barbeyrac, et vous oubliez combien la Préface de Puffendorf est irréligieuse, et avec quel mépris il parle de la morale des Pères !
Il est plaisant de citer les folies de Bergerac comme des preuves de son talent pour la physique : mais à quoi pensez-vous, de louer cet auteur sans restriction ? Et son Agrippine où l’on dit à Séjan :
Il est pourtant des Dieux, en la machine ronde.
Séjan répond :
Mais s’il était des Dieux, serais-je encore au monde ?
Ne crains-tu pas des Dieux l’effroyable tonnerre ?
Il ne tombe jamais en hiver sur la terre.
J’ai six mois, pour le moins, à me moquer des Dieux ;
Ensuite je ferai ma paix avec les cieux.
Et ailleurs,
Une heure avant la mort notre âme évanouie
Devient ce qu’elle était une heure avant la vie.
Pourquoi faire grâce à ce poëte, vous qui êtes si sévère pour des hommes moins coupables ?
Vous louez encore les vers moraux de l’évêque de Séez, Berthaud ; voici de la morale de ce poëte aimable :