perdant tous leurs avantages, contracteraient les vices des corps voués à l’instruction. Mais il faut qu’elles influent sur l’enseignement par leurs lumières, par leurs travaux, par la confiance que méritent leurs jugements.
Après cette digression nécessaire, je reviens à mon sujet.
Nous trouvons d’abord des maîtres destinés à l’enseignement général dans les trois degrés d’instruction. Ces places ne doivent être données qu’à des hommes jugés dignes de les remplir par la société savante établie dans le chef-lieu, et placés par elle sur une liste qui sera formée séparément pour chaque degré. Pour les deux premiers, l’inspecteur des études du district, et pour le troisième, celui des études du département, choisiraient sept personnes parmi celles qui sont sur la liste, et qui leur paraîtraient les plus propres à remplir la place vacante. Il s’agit ici de ces convenances personnelles, qui ne sont jamais mieux appréciées que par un homme seul, intéressé à s’honorer par des choix de la bonté desquels la nature de ses fonctions rend sa propre réputation responsable. Enfin, pour les places du premier degré, les chefs de famille établis dans l’arrondissement choisiraient entre les personnes présentées. Pour le second, ce choix appartiendrait au conseil du district ; pour les autres, à celui du département.
Viennent ensuite les places de professeurs de