procédés nouveaux ; épurer, simplifier les anciennes méthodes, se débarrasser de tout ce que la routine y avoit introduit de substances inutiles ou nuisibles, de pratiques vaines ou imparfaites ; tandis qu’on trouvoit, en même-temps, les moyens de prévenir une partie des dangers, souvent terribles, auxquels les ouvriers y étoient exposés ; et qu’ainsi, en procurant plus de jouissance, plus de richesses, ils ne les faisoient plus acheter par des sacrifices si douloureux, et par tant de remords.
Cependant la chimie, la botanique, l’histoire naturelle, répandoient une lumière féconde sur les arts économiques, sur la culture des végétaux destinés à nos divers besoins ; sur l’art de nourrir, de multiplier, de conserver les animaux domestiques, d’en perfectionner les races, d’en améliorer les produits ; sur celui de préparer, de conserver les productions de la terre, ou les denrées que nous fournissent les animaux.
La chirurgie et la pharmacie, deviennent des arts presque nouveaux, dès l’instant où l’anatomie et la chimie viennent