leur offrir des guides plus éclairés et plus sûrs.
La médecine qui, dans la pratique, doit être considérée comme un art, se délivre du moins de ses fausses théories, de son jargon pédantesque, de sa routine meurtrière, de sa soumission servile à l’autorité des hommes, aux doctrines des facultés ; elle apprend à ne plus croire qu’à l’expérience. Elle a multiplié ses moyens, elle sait mieux les combiner, et les employer ; et si dans quelques parties ses progrès sont en quelque sorte négatifs, s’ils se bornent à la destruction de pratiques dangereuses, des préjugés nuisibles, les méthodes nouvelles d’étudier la médecine chimique et de combiner les observations, annoncent des progrès plus réels et plus étendus.
Nous chercherons sur-tout à suivre cette marche du génie des sciences, qui tantôt descendant d’une théorie abstraite et profonde, à des applications savantes et délicates ; simplifiant ensuite ses moyens, les proportionnant aux besoins, finit par répandre ses bienfaits sur les pratiques les