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Page:Conférences inédites de l'Académie royale de peinture et de sculpture.djvu/12

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ont été au XVIIe et au XVIIIe siècle, considérées comme fort importantes. Les procès-verbaux nous apprennent que « l’exercice des conférences » était assez goûté des amateurs pour que l’Académie se soit préoccupée de « régler un ordre pour empêcher la confusion qui se rencontre aux séances publiques[1] », et ait résolu de « fixer des rangs de sièges pour le public, réservant les places pour l’Académie[2] ».

Une preuve plus frappante encore de l’estime dans laquelle on tenait ces entretiens, c’est que Hulst avait sans doute composé une histoire des conférences dont le plan seul nous est connu[3], que Jean Rou, auteur d’une histoire de l’Académie également perdue, avait consacré la deuxième partie de cet ouvrage à l’histoire des

    articles de la Revue des Deux Mondes (15 mai 1880 et 1er juillet 1883) exaltait démesurément la critique d’art des peintres et sculpteurs du grand siècle. À partir de ce moment, on a pris l’habitude d’admirer les conférences de l’Académie ; mais il n’est pas sûr que quelques-uns de ceux qui en ont parlé les aient lues de très près.

  1. Procès-verbaux de l’Académie, 5 mai 1668.
  2. Procès-verbaux de l’Académie, 26 mai 1668.
  3. Cf. le manuscrit des Archives de l’École des Beaux-Arts intitulé Histoire des Conférences, lu à l’Académie par M. Hulst (no 183 bis, XVII du catalogue dressé par M. Muntz). Ce manuscrit de trois pages seulement ne contient qu’un plan très court de l’ouvrage annoncé.