Page:Conférences sur la reliure et la dorure des livres.djvu/21

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée


Nous trouvons dans une description ancienne de la ville de Rome [1], au temps des Césars, la présence de reliures cousues avec nerfs et renfermées dans des ais de bois ; quelques-unes même étaient retenues sur le devant avec des lanières ou ferrements. On en voit qui portent au centre des portraits de consuls, de questeurs, de


préfets, de généraux, etc., etc…, reflet de l’idée qu’on attachait alors à la valeur des charges publiques. D’autres reçoivent seulement sur le plat de la reliure le titre de ce qu’elles contiennent.

  1. Notitia utraque cum orientis tum occidentis ultra Arcadii honoriique Cœsarum tempora, etc. Basileæ, 1512.