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Page:Congres celtique international.djvu/10

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VI

les Bretons des deux côtés de la Manche de se réunir. Ce projet, annoncé parles principaux journaux tant anglais que gallois de la principauté, avait excité beaucoup de sympathie : l’Exposition universelle offrait des conditions exceptionnellement favorables, dont il importait de profiter. Déjà, outre les savants isolés, deux troupes de pèlerins gallois, parmi lesquelles on comptait des artistes distingués, s’apprêtaient à visiter la Bretagne. Pour organiser un Congrès, on s’était adressé à plusieurs Sociétés bretonnes, qui, tout en assurant de leur sympathie, avaient reculé devant les difficultés de l’entreprise ; dans l’extrême embarras où mettait ce refus, on s’était rattaché à l’espoir que la Société d’Émulation des Côtes-du-Nord consentirait à se charger de cette tâche patriotique. M. de Gaulle et ses amis venaient donc, au nom de la Bretagne entière, demander à notre Compagnie de vouloir bien préparer la réunion désirée. »

La Société d’Émulation accueillit cette requête, et, après avoir pris les garanties convenables, elle lança le programme suivant, combiné avec MM. de Gaulle, de La Villemarqué et Henri Martin.

CONGRES CELTIQUE INTERNATIONAL,

ORGANISATION.

Article 1er — La société d’Émulation des Côtes-du-Nord, pour répondre au vœu qui lui a été exprimé par des Savants des deux côtés de la Manche, ouvrira, — non le 7 septembre, comme on l’avait d’abord annoncé, mais le 15 octobre 1867, — à onze heures du matin, à Saint-Brieuc, un Congrès destiné à rapprocher les membres de la famille celtique, Gaëls et Bretons ; à étudier les