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Page:Congreve - L’Inde, 1858.djvu/128

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de ces conquérants, mais encore leur esprit de croisade, leur manque de respect et de sympathie pour les institutions des vaincus, et la destruction d’une civilisation intéressantes qui fait considérer avec mépris celle qu’ils y ont substituée. Qui pourrait dire que le jugement de l’avenir ne sera pas aussi sévère à notre égard, et que dans quelques siècles, nous ne serons point universellement condamnés pour avoir tenté d’imposer à l’Inde notre civilisation ?

Nous voici arrivés à la quatrième raison, la question religieuse. Ici se résume tout ce qu’il peut y avoir de vraiment respectable dens les désirs des classes supérieures. Toutefois, bien que je respecte de tels sentiments, je ne puis y adhérer.