Page:Congreve - L’Inde, 1858.djvu/129

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L’espérance de convertir l’Inde au christianisme n’a jamais influé, jusqu’ici, d’une manière bien notable sur notre politique. Des sociétés de missionnaires recrutent des hommes plus ou moins aptes à ce service. Mais tous ceux qui ont coopéré à ces missions peuvent affirmer, que leur résultat est tout à fait au-dessous des efforts tentés dans ce sens. L’énergie de notre nation n’est poussée dans cette direction par aucune impulsion spontanée. Or il y a peu de raisons pour croire que l’avenir vienne à démentir le passé. On pourrait sans doute faire un grand effort, mais il ne sera jamais que passager, faute d’être basé sur aucune conviction vraiment populaire. Le résultat final sera donc, comme toujours, que quand le moment de réfléchir et de peser sera venu, on reculera devant