Page:Congreve - L’Inde, 1858.djvu/47

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Dans une note fort remarquable des Soirées de Saint-Pétersbourg, l’illustre de Maistre a écrit ce qui suit :

« Je ne sais si je me trompe, mais cette espèce de despotisme, qui est le caractère distinctif des savants modernes, n’est propre qu’à retarder la science. Elle repose aujourd’hui tout entière sur de profonds calculs à la portée d’un très-petit nombre d’hommes. Ils n’ont qu’à s’entendre pour imposer silence à la foule. Leurs théories sont devenues une espèce de religion ; le moindre doute est un sacrilège.

» Le traducteur anglais de toutes les œuvres de

    mie, en physique, en chimie, en physiologie même, en ce sens que chacun trouverait absurde de ne pas croire de confiance aux principes établis dans ces sciences par les hommes compétents. s’il en est autrement en politique, c’est uniquement parce que, les anciens principes étant tombés et les nouveaux n’était pas encore formés, il n’y a point, à proprement parler, dans cet intervalle de principes établis (Auguste comte, Cours de Philosophie positive, t. IV).