Page:Congreve - L’Inde, 1858.djvu/57

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limite consistant dans l’ordre social le plus conforme à l’ensemble de notre nature et de notre situation. Mais un tel état ne peut être immédiatement atteint, et c’est d’après une marche naturelle tout à fait nécessaire que s’opèrent les pas successifs de cette immense évolution. La philosophie positive a établi les lois générales d’une telle progression.

Chaque état social est donc caractérisé par un ensemble de croyances, d’habitudes, d’institutions, qui résulte de tous les antécédents, et qui constitue le degré de civilisation propre à chaque cas, et qui ne peut être modifié que graduellement et d’après des lois déterminées.

C’est ainsi que nous voyons d’immenses populations vivre sous la domination de religions diverses. Ces religions, en rapport avec leur état mental et social, président et règlent l’existence de ces peuples.

Que voulez-vous mettre à la place ? Vous voulez, ditesnvous, civiliser les Chinois. Mais qu’est-ce donc que la civilisation si vous appelez barbarie