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Page:Congreve - L’Inde, 1858.djvu/83

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geance qui s’est emparé de toute notre population, et qui est d’autant plus blessant qu’il contraste davantage avec nos mœurs et nos habitudes. Cette guerre des Indes m’apparait donc sous un aspect hideux, sans aucune des excuses qui souvent légitiment la guerre. Ce qui me permet de rappeler ce vers du poète latin :

Bella geri placuit nullos habitura triomphos.

D’ailleurs, comme Anglais, je ne puis me dispenser d’apprécier les sentiments de la population anglaise, et je dois constater que bien qu’exprimant son opinion avec moins de force, la majeure partie de la nation condamne l’aveugle férocité que détermine chez nous la