Page:Congreve - L’Inde, 1858.djvu/84

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première impression. Je he fais donc que devancer le jugement de l’avenir, en disant que le gouvernement anglais a mérité en cette occasion les plus graves reproches, soit qu’il ait sympathisé avec ces dispositions féroces, soit qu’il les ait tolérées comme utiles, soit qu’il n’ait pas eu le courage de les réprimer. Il a dégradé l’Angleterre par une semblable conduite ; et, malheureusement, ici comme dans d’autres occasions, il n’y a pas eu dissentiment entre le gouvernement et la nation. Le blâme qui revient au premier s’applique également à la seconde, car si elle avait eu, à cet égard, quelques principes de saine morale et qu’elle eût pris le courage de les formuler, les sentiments qui se sont fait jour n’auraient pas eu si longtemps la liberté de se répandre.