où les récits de Ville-Hardouin et de Henri de Valenciennes se retrouvent plus ou moins abrégés. Ces variantes sont tirées du manuscrit français 15460, que je désigne dans les notes par la lettre G.
Il est temps de conclure. Le texte que je publie est celui de dom Brial, complété et amélioré à l’aide d’une révision scrupuleuse des manuscrits, et suivant une méthode que m’ont suggérée et comme imposée les résultats mêmes de cette révision. J’ai pu néanmoins faillir dans un certain nombre de détails ; mais il n’y faut pas chercher d’autre cause que l’humaine faiblesse, parce qu’une méthode qui repose sur des observations faites avec exactitude ne saurait conduire à l’erreur quand on l’applique avec discernement. Ceux de mes lecteurs qui voudront étudier de près les faits dont je viens d’invoquer l’autorité devront recourir à ma Notice sur les manuscrits de Ville-Hardouin. Ils pourront mieux juger ensuite des difficultés que j’avais à vaincre, et des moyens que j’ai employés pour y réussir.