III
Jan ten Brink. (Médée.)
Nous devons en ce moment, à nos lecteurs, de leur faire connaître l’intérieur du château de Wynendael. Après avoir dépassé le pont-levis, le chevalier ou le ménestrel qui était introduit, se trouvait d’abord sur une place quadrangulaire et en plein air. À sa droite, il voyait les écuries, assez vastes pour pouvoir, sans peine, contenir cent chevaux. Elles étaient tenues avec si peu de soin que des monceaux de fumier, où picoraient d’innombrables pigeons, s’étalaient devant les portes. À gauche, s’élevait le bâtiment qui servait de gîte aux hommes d’armes et aux palefreniers ; plus loin, au fond de la cour, des machines de guerre et de siége[1] étaient amoncelées sous de vastes hangards. C’étaient d’énormes béliers avec leurs étançons et leurs chars de transport, des balistes desti-
- ↑ Les principales machines de guerre employées dans les