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Champagne, le comte de Melli, le comte de Trappe, le comte de Lingui, le comte de Bonnen, le comte de Hainaut, le comte de Frise, le comte de la Marche, le comte de Bar et ses trois frères, le sire de Bentersem, le sire de Wenmele, le châtelain de Lille, le sire de Flines, Clarion, frère du roi de Mélinde, le sire Jean de Créqui, le sire de Merle, le comte de Lingui en Barrois, le sire de Marloos, le sire d’Albemarke, le frère de l’évêque de Beauvais, le sire de Versen, le sire de Rochefort, messire Gilles d’Olingy, le sire de Montfort, Godefroi, frère du comte de Bonnen, et plus de sept cents éperons d’or.

« Que Dieu fasse miséricorde à leurs âmes ! »

On voit encore dans la bibliothèque de M. Goethels-Vercruyssen, à Courtray, une pierre qui recouvrait jadis la tombe du roi Sigis, et qui porte, avec ses armoiries, l’inscription suivante : — En l’an de Notre-Seigneur MCCCII, le jour de saint Benoît, au mois de juillet, eut lieu la bataille de Courtray. Sous cette pierre est enterré le roi Sigis. Priez Dieu pour son âme. Amen. MCCCII.

Outre les vases d’or, les riches étoffes et les armes de prix, on trouva sur le champ de bataille sept cents éperons d’or que les nobles seuls avaient droit de porter ; on appendit ceux-ci avec les drapeaux conquis à la voûte de l’église Notre-Dame, à Cour-