Page:Conscience - Scenes de la vie flamande.djvu/523

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mot ! C’est son filleul, et comme lui il s’appelle Jean ! Il est si heureux dans ses vieux jours, le bon oncle ! Il chicane bien et glose sans cesse sur ce que les domestiques mangent trop et sur la légèreté avec laquelle se font les dépenses de toute espèce ; mais Barthélemy et Cécile le laissent dire et ne se fâchent jamais de ce qu’il dit, de sorte que tout le monde est content.

Catherine, la pauvre veuve, habite la ferme de la Chapelle ; ses enfants sont déjà grands et travaillent avec zèle. Barthélemy vient à son aide ; elle finira par devenir une fermière à son aise.

Jeannette est la femme du jardinier du château ; elle vit au milieu des fleurs et est fort aimée de ses riches maîtres.

Le méchant seul souffre ; il est en prison, et doit y demeurer jusqu’à ce que Dieu l’appelle devant son tribunal.