Page:Considérations sur la France.djvu/55

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ce corps. Il y a lieu de croire, d’ailleurs, que la contemplation de l’œuvre dont il paroît chargé, lui donnera ce degré d’exaltation qui élève l’homme au-dessus de lui-même, et le met en état de produire de grandes choses.

Joignez à ces circonstances la fermentation des esprits en certaines contrées de l’Europe, les idées exaltées de quelques hommes remarquables, et cette espèce d’inquiétude qui affecte les caractères religieux, surtout dans les pays protestans, et les pousse dans des routes extraordinaires.

Voyez en même temps l’orage qui gronde sur l’Italie ; Rome menacée en même temps que Genève par la puissance qui ne veut point de culte, et la suprématie nationale de la religion, abolie en Hollande par un décret de la Convention nationale. Si la Providence efface, sans doute c’est pour écrire.

J’observe de plus, que lorsque de grandes croyances se sont établies dans le monde, elles ont été favorisées par de grandes conquêtes ; par la formation de grandes souverainetés : on en voit la raison.

Enfin, que doit-il arriver, à l’époque où