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Page:Considerant - Bases de la politique positive, manifeste de l'école sociétaire fondée par Fourier.djvu/176

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à la Théorie de Fourier pour désirer que l’on en fasse l’Essai et que l’Expérience tire de la Théorie tout ce que celle-ci peut contenir de bon, d’heureux, de bienfaisant. À quelque point de vue que l’on soit placé (sauf celui de l’indifférence sociale absolue), l’Expérience que nous poursuivons doit paraître un fait d’une très-haute importance. Nos ennemis eux-mêmes (et nous n’avons d’ennemis que parmi les gens qui ne connaissent aucunement nos Idées ou qui les comprennent à rebours), ceux qui crient bien haut que nos Principes sont très-mauvais, très-dangereux, doivent désirer de toute la force de leur haute moralité, de toute leur noble haine pour des « théories séduisantes et captieuses qui font des progrès effrayants, etc., etc., » ceux-là doivent désirer, tout aussi vivement que nous le désirons dans un autre espoir, l’Expérience qui prouverait aux yeux de tous la vanité de ces théories, qui ruinerait par la base ces dangereuses nouveautés.

D’autre part, il suffit d’avoir compris la sagesse, la justesse, la rigoureuse vérité des principes émis dans ce Manifeste, sur les Conditions générales de la Stabilité et du Progrès ; il suffit d’avoir reconnu que ces principes constituent les vraies Bases de la Politique positive ; qu’il est extrêmement urgent de les faire prévaloir sur les Erreurs et sur les Passions qui troublent le Présent, qui menacent gravement l’Avenir ; il suffit d’avoir senti quelle heureuse influence la Vulgarisation de ces principes exer-