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Page:Considerant - Bases de la politique positive, manifeste de l'école sociétaire fondée par Fourier.djvu/177

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cerait immédiatement sur la Société actuelle, sur la direction des esprits, pour que ce soit un Devoir de Patriotisme et d’Humanité de contribuer à leur développement.

Quand encore un Essai sociétaire ne réaliserait pas tous les beaux résultats que nous en attendons ; quand bien même nous devrions échouer complètement, notre Essai et nos Travaux rendraient toujours à la Société un service plus grand que tous ceux qui lui ont été rendus dans les temps modernes, puisqu’il aurait pour effet de lui apprendre comment s’éprouvent les Théories de Réforme sociale, comment se vérifient les Propositions de Progrès, et qu’il contribuerait puissamment à faire passer la Politique, du domaine vague, incohérent, anarchique et révolutionnaire, sur le domaine calme et intelligent de la Science et des Méthodes expérimentales.

On peut donc se rallier à nos Principes généraux et scientifiques comme on se rallie aux Principes plus ou moins vagues, plus ou moins incomplets, plus ou moins faux de tel ou tel Parti Politique ; on peut aussi nous aider dubitativement et en faisant ses réserves relativement aux Points de Doctrine sur lesquels on n’est pas suffisamment édifié. On peut, en un mot, sans être Phalanstérien ou, comme on dit à tort, Fouriériste[1] ;

  1. Nous avons toujours protesté contre les dénominations de Fouriérisme et Fouriériste. — Nous développons les Vérités sociales