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Page:Considerant - Bases de la politique positive, manifeste de l'école sociétaire fondée par Fourier.djvu/36

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Il est donc entendu que nous ne demandons pas aux défenseurs du Progrès ou de la Liberté d’abandonner en rien le principe du Progrès ou le principe de la Liberté. Nous ne demandons pas davantage aux partisans de la Stabilité et de l’Ordre de transiger sur les conditions de l’Ordre et de la Stabilité. Nous engageons seulement les uns et les autres à examiner, avec bonne foi, avec intelligence, si les voies et moyens que nous proposons pour réaliser et garantir simultanément, dans la Société, l’Ordre et la Liberté, la Stabilité et le Progrès, ne vont pas beaucoup mieux que les Voies et Moyens pris par ces différents Partis eux-mêmes, au but respectif que chacun d’eux veut atteindre.

En deux mots, nous exposons une Politique qui offre à la fois, aux partisans du Progrès, le moyen d’imprimer aux Améliorations sociales la marche la plus rapide et la plus sûre que l’on puisse concevoir ; et aux Partis Conservateurs, le moyen d’enterrer à jamais, dans le Passé, et les Révolutions et l’Esprit Révolutionnaire.

Nous sommes en droit de présenter avec confiance une Politique semblable aux bonnes Intelligences et aux Hommes sincères de tous les Partis. Nous engagerons donc les hommes de cœur, les hommes de Principes, à étudier avec une attention soutenue et sérieuse la courte Exposition de cette Politique nouvelle et rationnelle, au triomphe de laquelle ils doivent travailler immédiatement, s’ils veulent réellement le triomphe des grands